衢州府年轻的王爷庄周被手下设计的冒牌王爷顶替陷害,乱伦在逃跑途中被刺杀他的女侠客孙梦蝶一行救下,乱伦互不相识的双方慢慢擦除爱情火花,一同折返王府中成功制服了作恶的手下,期间矛盾频出,笑料不断。
衢州府年轻的王爷庄周被手下设计的冒牌王爷顶替陷害,乱伦在逃跑途中被刺杀他的女侠客孙梦蝶一行救下,乱伦互不相识的双方慢慢擦除爱情火花,一同折返王府中成功制服了作恶的手下,期间矛盾频出,笑料不断。
回复 :尽管父亲是著名的婚外情调查专家,尽管见识过了无数的忠贞感情最终化为泡影,艾莲(奥黛丽·赫本 Audrey Hepburn 饰)却依旧对爱情有着无限的期望和憧憬,她甚至觉得,只有那些明知不道德却还要迎难而上的恋情才能算的上是真爱。一次偶然中,艾莲结识了父亲的调查对象法兰肯(加里·库柏 Gary Cooper 饰)——一个在情场上如鱼得水的风流浪子。艾莲捏造了虚假的身份,开始在法兰肯面前扮演起了神秘女郎的角色,没想到,自己的纯情和真挚竟然猎得了这位浪子的真心。法兰肯拜托私家侦探调查艾莲的踪迹,没想到这位侦探正是艾莲的父亲。迫于父亲的压力,本来心心相印的两人只得分手,一对天设地造的情侣眼看这就要擦身而过。
回复 :《智齿》改编自雷米小说。讲述从学堂毕业的任凯,因一宗连环凶杀案,与刚复职的展哥开始搭档。案子破不了反倒引发连串事故,展哥重遇杀妻儿的街童王桃,被激发的恨意一发不可收拾;任凯大意失枪,误被凶手所获。凶手潜伏在城市之中,危机逐步逼近。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000