吴海(大鹏 饰)为了给罹患哮喘的6岁儿子治病,在好友钟振江(张子贤 饰)的怂恿下,刻意结识了一个与他同样身处边缘和底层的网络女主播淼淼(柳岩 饰),决心酝酿一场别有用心的婚姻骗局……
吴海(大鹏 饰)为了给罹患哮喘的6岁儿子治病,在好友钟振江(张子贤 饰)的怂恿下,刻意结识了一个与他同样身处边缘和底层的网络女主播淼淼(柳岩 饰),决心酝酿一场别有用心的婚姻骗局……
回复 :哈姆雷特(皮尔卡-佩卡·彼得柳斯 Pirkka-Pekka Petelius 饰)的父亲遭到了其妻子的谋杀,在杀死了丈夫后,哈姆雷特的母亲和情人克劳斯(艾斯可·萨尔米宁 Esko Salminen 饰)正大光明的走到了一起,两人掌管了原本属于哈姆雷特父亲的企业。阴魂不散的父亲现身在哈姆雷特的面前,希望儿子能够帮自己报仇。野心勃勃的哈姆雷特开始了他的复仇计划,在向上攀爬的过程中,哈姆雷特渐渐失去了人性,令他的恋人奥菲利亚(卡蒂·奥廷宁 Kati Outinen 饰)永远的离开了他。最终,哈姆雷特成功的铲除了克劳斯,夺得了企业的掌控权,但属于他的复仇也在渐渐的逼近着他。
回复 :阿文(古天乐 饰)是一个小巴司机,在一次交通意外中丧生了,他的新婚妻子小慧(张栢芝 饰)强忍伤痛也要继续生活下去,还要照顾阿文与前妻生下的儿子乐乐(原岛大地 饰)。她开着阿文生前用过的小巴开始新的生活,可是行内的人都看不起这个女小巴司机,踌躇满志却处处碰壁。大辉(刘青云 饰)同情她的遭遇,便开始教授她一些在行内需要注意的行规以及竞争的方法。迫于生活的压力,小慧想让乐乐过上好生活,便打算把乐乐交给他的生母抚养,大辉出面阻止,并承诺帮忙抚养乐乐,但其实大辉心中也有不少解不开的结,两个同样心事重重的人,走到了一起。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000