1937年日本军国主义发动侵略战争,抗生苏联空军来华援战,抗生金角洛夫率领飞行中队胜利返航时燃油耗尽迫降乌江,为保他人安全壮烈牺牲。土家人厚葬了这位国际友人,谱写了一曲国际主义、英雄主义和民族主义壮歌
1937年日本军国主义发动侵略战争,抗生苏联空军来华援战,抗生金角洛夫率领飞行中队胜利返航时燃油耗尽迫降乌江,为保他人安全壮烈牺牲。土家人厚葬了这位国际友人,谱写了一曲国际主义、英雄主义和民族主义壮歌
回复 :1948年9—10月间,辽沈战役和济南战役相继胜利,标志着解放战争决定性转折点的到来。在此危急关头,蒋介石(赵恒多 饰)紧急调配旗下三个兵团17万人的优势兵力固守中原,同年11月,华东野战军向黄百韬(许还山 饰)兵团发动攻击,最大规模的淮海战役正式打响。地下党员何张防线的临场起义,为时间占下风的粟裕(谢伟才 饰)赢得战机,顺利切断了黄百韬的退路。在此之后,国共双方调兵遣将,各逞其能,中原战场顿时变成规模宏大、破坏力极强的巨大漩涡,淮海战役朝向令人始料未及的规模迅速扩大。这是一场决定中华民族命运的关键战役,势将永远载入史册……本片为中国共产党诞生七十周年纪念作品,是大决战三部曲的第二部。
回复 :德国狂人导演维尔纳·赫尔佐格作品,前跳台滑雪世界冠军瓦尔特·斯泰纳非同寻常的肖像作品。影片重点是斯泰纳在1974年3月参加世界滑雪飞行周时,站在普兰尼卡(斯洛文尼亚)大跳台上的比赛。音乐响起,赫尔佐格的宗教飞起来了。木雕家和飞行者是同一个词的两个反面,是同一个灵魂的两种形态…
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000